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Skatches Bao
16 octobre 2006

Au London's club with Roger latcheup

Petit couplet special dedikass to Champi

« Si tu vas au London's, fais donc gaffe à ton dos,
Les poutres y sont solides, le sol y est très dur,
Un tas d'homme pour ta pomme, faudra qu'tu sois costaud,
Si tu cherches Big Duss, on appelera le SMUR. »

Mais reprenons depuis le début... Nous jouions samedi dernier au London's Club, en compagnie de nos partenaires préférés de rixe, les Roger Latcheup. Rendez-vous à la salle de répet en début d'après-midi. Ô miracle, nous étions tous là à l'heure ou presque. A noter qu'avec l'âge, Tof devient ponctuel ou presque ce qui franchement, relève du miracle.

Romain, notre nouveau sondier (Myke est toujours là mais comme il est souvent absent pour cause de boulot (à ce qu'il nous dit)) a un camion immense, ce qui fait que nous pouvons y charger tous le matos sans problème. Mine de rien, c'est trop la classe. Nous partons pour la Châtre à l'heure prévue. Voyage sans encombres, arrivée en temps et en heure (contrairement aux Latcheup mais bon, ils sont tout jeune, tout fou, les James Dean du Ska)

Au London's Club, nous sommes accueillis par Franck, qui nous offre un verre (ce ne sera pas le dernier) pour nous remettre de la route. Après nous être désaltérés, nous déchargeons le camion (nous ne déchargeons pas aussi rapidement que les Latchup [private joke]) mais ça le fait quand même. Les Latcheup finissent par arriver, qui amènent le reste du matos. Le montage s'achève pour laisser la place aux balances. Chaque groupe s'y colle sous la houlette de l'efficace Romain, qui entre parenthèses ne gueule pas autant que Myke, ce qui est reposant pour les oreilles. Comme nous jouons en premier, nous balançons en dernier (c'est comme ça, on n'y peut rien)

Les derniers réglages effectués, nous nous rendons ensuite à la cafétéria du super U, drivés par Franck, qui nous nous accompagne personnellement (c'est super sympa de sa part) C'est un troupeau de plus de vingt personnes qui se met en branle, ça rigole pas. Repas royal, composé de charcutaille pour les zoms et crudités pour les femmes (en gros, même si certains zoms ont opté pour les crudités), entrecotes frites (pour tout le monde) fromage, dessert (tarte Tatin) Le tout arrosé d'un vin qui ma foi, se laisse boire.

Le repas se termine par un café. Nous nous remballons pour retourner au London's. Il est déjà l'heure que nous jouons. Nous nous changeons rapidement et montons directement sur scène. Pour tout dire, nous avons déjà mieux joué et nous sommes assez mécontent de nous. Ca arrive, dommage que ce soit justement ce soir. Reste que les nouveaux morceaux sont biens (allez, un peu de pommade) Nous ferons mieux la prochaine fois.

Le temps passe très vite et c'est déjà l'heure de quitter la scène. Nous laissons donc la place aux Latcheup. Le temps de nous changer et de fêter une grande nouvelle que nous annonce Mimi et nous voilà de retour dans le bar pour assister à l'excellent set des Roger. Encore plus d'énergie, le clavier plus présent, plus de guitares, des chorégraphies originales, la pêche... Ca va, ils bossent durs les Latcheup (j'attends le chèque)

A la fin de leur set, les Rogers nous invitent à les rejoindre sur scène. Ils nous font la surprise de reprendre Roberta (ils l'avaient déjà joué au début de leur set mais nous étions en train de fêter la grande nouvelle de Mimi) dans une version hyper boostée par rapport à l'originale. Ce sont donc 3 chanteuses, deux guitaristes, deux bassistes, un batteur (Olgaf était déjà reparti car il devait promener Mirza (Eh oui, Olgaf a une chienne)), un clavier, un percu, et pas moins de six cuivres qui se sont retrouvés sur scène à se partager un seul retour. Après Roberta, nous enchaînons sur un morceau des Latcheup, Twist à St-Yriex (orthographe non garantie) C'est un peu un moment de folie, avec beaucoup de bruit et d'enthousiasme 'à défaut de rigueur) Y'a pas à dire, c'est un vrai moment d'anthologie, dommage qu'il n'ait pas été enregistré (et tant pis pour les absents promeneurs de chiennes)

L'heure d'en terminer arrive toujours et c'est bien ce qui se passe. Après ce dernier morceau, nous quittons tous la scène et commençons immédiatement à démonter, empaqueter, mettre de côté, et recharger le camion (pour les Skatches, car les Latcheup n'ont que des voitures, les pauvres) Cela se fait rapidement (pour une fois)

La fin de soirée se partage entre le bar, activement fréquenté par certains, que je ne nommerai pas pour ne pas leur mettre la honte (car boire, c'est mal) les discutions diverses et les rixes. Les rixes entre Skatches et Rogers sont incontournables. Les Rogers ont beau se prendre des pilées à chaque fois, ils insistent. Allez savoir pourquoi ? Bref, ça rixe, ça picole, ça discute. Programme normal quoi.

Sur les coups de deux heures du mat (environ) nous décidons de lever l'ancre. Ce qui ne se fait pas sans mal, car nous ne décollerons pas avant trois heures et demies du mat. Le temps de récupérer Fred, qui ne veut pas quitter son frérot. Il finit par rejoindre la voiture mais pense avoir oublié sa trompette, ce qui m'oblige à retourner dans le London's, qui est devenu avec l'heure un repère exclusivement Rogéien. Je tombe littéralement dans une embuscade et subit une attaque fortement déloyale. C'est sans compter le retour du Fred, qui entreprend de me venger. Il ressort des rixes qui s'ensuivent d'un dos en moins pour Champi (à moins que ce ne soit les reins ou le bassin) pour avoir caressé un peu trop violemment la poutre d'un mur, coincé qu'il était entre celle-ci et Fred (faut pas chercher Fred) et d'une paire de lunette tordue pour moi (suite à une nouvelle et lâche attaque des Rogers) Après ces réjouissances, nous finissons par décoller.

Le temps de déposer le Vince Latcheup, que nous avions kidnappé, dans un coin reculé du Berry (charge à lui de rentrer par ses propres moyens dans le Limousin) de nous perdre un peu et nous étions de retour à la salle de répet, sur les coups de cinq heures. Encore un effort pour Stef et moi, pour ramener le Fred chez lui (fallait bien deux personnes pour ça) et rideau, fin de soirée.

Il nous reste à remercier Franck, pour son accueil bien sûr, pour les conditions idéales qu'il propose aux groupes, mais aussi pour continuer à faire jouer des groupes dans son bar (cela devient rare par les temps qui courrent)

Pour terminer, un nouveau petit couplet pour Champi.

« Si tu vas au London's, n'oublie pas ta ceinture,
Elle préservera ton dos, des assauts du Grand Fred,
Reste plutôt au comptoir, je t'assure c'est plus sûr,
Quitte à boire un peu trop, quitte à finir raide. »

Bon allez, un dernier, pour la route :

« T'as voulu jouer à l'homme, tu n'as pas écouté,
Tu as sauté sur Fred, sans même te protéger,
Dommage pour l'Autochtone, elle ne t'acceuillera pas,
T'as préféré l'hosto, t'étais proche du trépas. »

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Commentaires
M
Vot' Dussoulier est fou, alcoolique et brutal,<br /> Et encore plus après quelques bouchons fatals<br /> On peut pas s'amuser avec lui, c'est normal,<br /> Il ne peut s'empêcher, à chaque fois, de faire mal !<br /> <br /> Et Manu, attention, à la fin de la fête,<br /> Quand tu es bien trop rond, et rouge de la tête<br /> Si tu cherches la baston, tu trouveras la moquette<br /> Collée contre ton front, prends garde à tes lunettes !
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