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Skatches Bao
16 novembre 2006

Une soirée à Limoges

Allez, je profite du fait que personne ne veut aller s’empoisonner avec goûter le Beaujolpif nouveau pour faire le compte-rendu du concert de samedi dernier. Mars Latcheup a déjà rendu sa copie mais comme son objectivité laisse à désirer, il faut bien que quelqu’un rétablisse la vérité vraie. Le concert avait lieu à Limoges, à la salle John Lennon, au cours d’une soirée organisée par et au profit d’une association SOS Bébés 87. Comme quoi, on arrive à se faire plaisir même quand c’est pour une bonne cause. Mais revenons en au déroulement de la soirée. Celle-ci a commencé très tôt puisque nous avions rendez-vous à treize heures trente à la salle de répétition. Nos nombreux techniciens, Mykeul à la console façade (je ne sais pas si ça s’appelle comme ça) Romain à celle du retour et Benji à celle des lumières, avaient pour leur part décidé de faire bande à part et de partir de leur côté, impatients qu’ils étaient de tripoter une ribambelle de boutons de leurs gros doigts vicelards. Mais bon, ce sont des techniciens, nous les excuserons donc. Exception faite également de Olgaf qui, devant s’occuper de sa chienne, ne pouvait pas nous rejoindre en temps et en heure. Les autres donc, à l’heure dite, étaient là, frais et dispos, prêts à en découdre. Comme les Latcheup ont eu la bonté de nous fournir un maximum de matos, nous n’avons presque rien eu à charger (les percus de Tof, la caisse claire et les cymbales de Olgaf qui, devant s’occuper de sa chienne (ah zut, je l’ai déjà dit), guitare, basse, trombone, et c’est tout) d’autant plus que Tof, sur la tête duquel le ciel est tombé, s’était occupé de tout, puisqu’il était arrivé avec une demi-heure d’avance. Bref, nous sommes partis presque aussitôt et ça, c’est la classe. Deux voitures en convoi, avec un temps de misère et pourtant, nous ne nous sommes même pas perdus de vue tout au long d’un voyage sans histoire jusqu’à l’arrivée à Limoges. Là, nous avons bien eu quelques problèmes pour trouver la salle, sans compter qu’il a fallu faire un arrêt catastrophe chez un receleur de mal bouffe car Stef et Vincent dans la voiture criaient famine. Du coup, nous avons perdus Mimi et Tof qui, parce qu’ils avaient grillés un feu vert, nous avaient distancé. Un ou deux coups de fils plus tard, nous étions de nouveau réunis pour célébrer dans la joie et l’allégresse nos retrouvailles (dites le moi si je fais trop long) Encore quelques longues minutes à nous perdre et nous étions enfin rendus à la salle, Champy en éclaireur nous montrant la direction pour les dix derniers mètres à parcourir. Belle salle que cette salle John Lennon (Tof en demandant le chemin a une autochtone a parlé de la salle Elton John…) Je ne la décrirai pas parce que je ne suis pas très fort pour les descriptions mais elle est belle, croyez-moi sur parole. Nous arrivons en plein pendant les balances des Roger, qui se la pètent un maximum sur scène. Tant pis, nous leur disons quand même bonjour. Et même que ça fait plaisir de les revoir. Je n’oublie pas non plus l’accueil sympa des organisateurs, Serge en tête. Le temps de visiter les loges, d’assister à la fin des balances des Roger et c’est à notre tour de monter sur scène pour les réglages. Nous commençons avant qu’Olgaf ne finisse par nous rejoignons, nous réservant une surprise de taille (une automutilation volontaire de dingue, mais ça lui va bien, appelez-le Bogoss) Il est accompagné de sa moitié et d’un ex-Skatches, Rush en personne (DJ Rush même) Nous ne mettons pas deux plombes à balancer car comme vous l’aurez compris, nous ne sommes pas très nombreux à jouer ce soir, Mimi étant le seul rescapé chez les cuivres. Le régional de l’étape, Fred, à notre grand désespoir et au sien, n’a pas pu être présent, Javier est retourné chez lui, en Colombie et Thierry est comme trop souvent hélas, pris par son autre groupe, les Têtes en l’R. En plus, l’heure tourne et c’est déjà l’heure d’aller grailler. Ca tombe bien car l’organisation a tout prévu, y compris que les musiciens pourraient avoir faim et c’est un excellent repas qui nous attend. Nous y faisons honneur. Comme la cuisine est petite et que nous jouons en premier, nous dînons en premier et n’en profitons même pas pour faire la play list car celle-ci est déjà prête. Ouais, c’est la classe. Après le café, nous retournons dans les loges pour nous préparer, pour nous recueillir, pour méditer et même pour avoir le trac (mais pas trop quand même) L’heure de monter sur scène arrive très vite et nous y allons. Vu de la scène la salle est très belle (mais je l’ai déjà dit je crois) et nous l’admirons quand Benji ne nous overdose pas de lumières dans les yeux. Elle pourrait être plus belle encore si elle était remplie par le public ce qui hélas, n’est pas le cas. En fait, des gens il y en a (ils arriveront au fur et à mesure du set) mais ils sont distants. Ainsi, le Limougeaud est timide et il ne s’avance guère. La boule à facette tourne dans le vide, c’est triste. Non, je déconne, il n’y a pas de boule à facette. Pourtant, c’est chouette les boules à facette. Le Limougeaud n’a pas de goût, il n’aime pas les boules à facette. Pour une fois sur scène, le son est très bon et c’est un plaisir de jouer. Comme quoi, ça ne sert à rien de lésiner sur le technicien, il est utile. Les Roger prennent pitié de nous et viennent faire le public et du coup, c’est plus sympa. Sans compter qu’ils décident quelques téméraires à les rejoindre aux avant postes. Le set passe très vite et dans l’ensemble nous jouons plutôt bien. Bien mieux en tout cas que lors du dernier concert. Trois petits tours et puis s’en vont, nous laissons la place aux Roger. Ce qui est bien quand on joue en premier, c’est qu’on peut profiter de la prestation de tous les groupes qui suivent. Les Roger font un très bon concert même si personnellement, je trouve que Pierrick bouge un peu trop pour un bassiste (ça pourrait donner des idées à certains de me faire bouger, pas bon) Le set est impeccable. Roberta, leur reprise des Skatches Bao (trop la classe d’être repris) excellente. Mimi, le Duracel des Skatches, les accompagne. Plus tard, c’est Olgaf qui profitera de l’absence de Nico, parti chanter et sauter dans tous les sens, pour s’approprier les percus. Leur set passe très vite (il me semble) Je n’ai pas trop suivi le set des Brass’rient car j’étais parti me rendre compte de la performance de Champy en tant que vendeur de CD. Il a la niak du vendeur Dos en Compote et il ne lui manque pas grand-chose pour réussir (une veste de VRP peut-être) Toujours est-il qu’il n’a rien vendu pendant que j’étais là à le surveiller. Contrairement à Savine qui elle, a vendu trois CD des Roger. J’assiste quand même à la reprise de Capitaine Flam. D’après ce que j’ai entendu le reste du set était très bien lui aussi. Le temps de s’abreuver un peu (le problème des salles de concert, c’est qu’elles sont surchauffées et que la soif s’installe inexorablement et inextinguible) et je vais assister à la prestation de Dernière Sommation, dans lequel officie Vince à qui deux sets pas feignasses pour un sou ne font pas peur du tout. J’aime vraiment beaucoup ce qu’ils font et là encore, ça passe très vite. Voilà, c’est déjà la fin de la soirée (j’abrège un peu car finalement, je vais peut-être aller le goûter le Beaujolais) Nous remballons. Tous les autres ont décidé de repartir sur Bourges ou sur Tours. Ne restent que Mykeul, Romain, Benji et moi. Direction la salle de répétition des Latcheup pour déposer leur matos. Nous écoutons un peu (peut-être même beaucoup) l’enregistrement du concert. Le son est très bon et j’espère qu’ils nous enverrons un exemplaire rapidement (on peut toujours rêver) Les Roger profite de leur surnombre pour essayer (en vain) de me faire la misère. J’en laisse deux ou trois sur le tapis (grimés de quelques horions fort esthétiques) Puis vient le temps de s’en aller (il est déjà très tard) direction chez Mag et Magou qui nous hébergent. Nous discutons encore un peu. Ensuite, c’est l’heure de dormir alors nous dormons. Fin de la soirée. Photos envoyées par Marion :
Photo_007 Photo_008
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Commentaires
P
le niglo aux pommes de terre...<br /> <br /> (niglo = hérisson en langage manouche)<br /> <br /> Le hérisson est au mieux de sa forme à la fin de l'été et sa chair est succulente et très fine. Attrapé vivant, il se met en boule, il faut alors le gratter à l'aide d'une baguette. L'animal ayant des puces, il frétille, c'est alors qu'il montre son museau et qu'il faut lui frapper un grand coup sec sur le nez.<br /> Une fois l'animal tué, le gonfler à l'aide d'une pompe à vélo, sa langue faisant office de valve. Lui couper les épines avec un couteau bien affuté, puis le râcler avec un rasoir. Le nettoyer et le couper en morceaux. Le disposer dans une casserole avec un oignon, du persil et beaucoup d'ail.<br /> Mouiller d'eau à plus que hauteur.<br /> Laisser cuire doucement environ une heure et demie à deux heures, au bout d'une bonne heure, jeter dans la cuisson qui est réduite des pommes de terre épluchées et coupées en morceaux. Une fois la viande cuite, retirer les morceaux que voius faites revenir avec un peu de saindoux.<br /> Dresser les pommes de terre dans un plat avec les morceaux de niglo sur le dessus.<br /> <br /> recette de la famille sécula, nancy
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